lundi 31 octobre 2016

Des pagaies, des soupes, et un pigeon (voyageur)

Chalut la compagnie !

Cette fois-ci, j'inverse un peu la tendance, commençons par quelques photos ! (Vous l'aurez peut-être remarqué, je galère niveau mise en page des photos, c'est pas un manque de bonne volonté, c'est juste que c'est pas pratique... soyez indulgent !)

Marché de Cacao
Patchwork Hmong
Le potier
L'instit' passionné par les papillons



Des fèves de cacao Guyanais, rien à voir avec le village !
Un fromager (oui oui, un fromager)

Aujourd'hui, nous allons parler Guyane (et de moi aussi, enfin bref). Petit rappel de base : la Guyane, c'est la France. Surtout en ce qui concerne l’administration et les grèves qui ont lieu assez régulièrement. Pour le moment, je n'ai eu le droit qu'aux chauffeurs de bus, au personnel hospitalier, à Seris (entreprise de sécurité, en charge - en autre - de tous les controles de sécurité au CSG !). Ils se relaient en général, et ils font pas les choses à moitié ! Cela va jusqu'à brûler des pneus et bloquer la route d'accès au centre Spatial... enfin, c'est des choses qui arrivent. Ca fait partie du paysage...

Pour le reste, c'est tout autre. Hmong, Chinois, Expats, Saramaca, Amérindiens, Brésiliens... cohabitent. Une grande richesse culturelle qui influence tant la langue, la nourriture ou l'art. Les quatre premières photos ont été prises à Cacao, petit village de Hmongs assez paumé situé au sud de Cayenne. Le dimanche à Cacao, c'est le jour de mariiaaage... et du marché ! L'occasion de découvrir  un petit bout de la culture Hmong : du patchwork (bisous Maman !) retraçant l'histoire du peuple Hmong et des soupes aux crevettes, boeufs ou porc super bonnes. Juste à côté, ce que j'appellerais - avec tout le respect et la gentillesse inhérents à l'expression employée - "un petit Vieux" qui fait de la poterie. Avide de compagnie, sa démonstration est agrémentée de commentaires plus ou moins coquins et d'explications intéressantes sur la céramiQUE ! De même, un peu plus loin (en fait, c'est un peu moins loin, je dirais même que c'est entre le marché et le potier, donc c'est plutôt un peu plus près. Enfin après, ça dépend comment on se tourne aussi), il y a un magnifique musée des insectes et sa serre aux papillons ! Je vous vois déjà fuir devant les araignées, blattes et autres animaux présentés ! C'est sans compter sur la visite guidée de l'instituteur passionné (mais alors vraiment passionné) par les papillons ! 1h30 de visite didactique, des explications et des ancedoctes à tire-larigot absolument génial pour les enfants, encore mieux pour les adultes.

Une petite partie du "Chinois du marché"
Autre découverte guyanaise : le Chinois. Besoin de casseroles, fruits, cafetières, pelles, graines, pneus de vélo, perceuses, doubles de clefs, multiprises, whisky, anti-fourmi, assiettes, feutres, poulets, lampes à gaz, plinthes, ventillateurs... le Chinois est fait pour vous ! Vous trouverez tout au même endroit ! Je m'explique : absolument toutes les "épiceries" du genre (et il y en a à tous les coins de rues) sont tenues par des Chinois. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est comme ça. Du coup, la phrase "va voir dans un Chinois" n'a aucune signification douteuse, mais veut tout simplement dire : "tu devrais pouvoir trouver ce que tu cherches à l'épicerie du coin". En tout cas, c'est hyper pratique lorsque tu dois emménager, tu peux trouver plein de choses au même endroit. Transition toute trouvée (tadaaaaaaaa), je vous mets quelques photos (en fin d'article) de ma petite maison fraichement décorée (hmm). Je suis gentiment bien installé, mon BBQ, le rhum et les transats sont prêts à vous accueillir ! Ca aussi c'est nouveau, après 6 ans de coloc, faire le ménage tout seul, c'est moins drôle (d'ailleurs en passant, n'ayez jamais de carrelage blanc, c'est une belle connerie).

Mais qu'ai-je fait ?
Niveau activités, je prends également mes marques : footing quotidien, arrêt de la picole, manger bio, arrêter de râler... non je déconne ! Soyons raisonnable, courir une fois par semaine et le burger du dimanche soir sont les seuls excès que je me permets. Par contre, après une résistance courageuse durant 3 mois, un sevrage aussi compliqué que noble, j'ai craqué... Le groupe scout de Kourou comprends une petite cinquantaine de membres, des jeunes de tout horizon et des chefs hyper sympas ! Un foulard de plus à mon cou, et le mieux, c'est que j'aime ça ! Fini la formation (pour le moment...), activité avec les éclais au programme. Découverte des Scouts et Guides de France, leurs traditions, leurs façons de faire, leur café, leurs programmes de formation, leur mouvement... Comme quoi certaines choses ne changeront peut-être jamais, et c'est tant mieux.

Retour à ma terre d'accueil. Le sport national Guyanais, c'est la pirogue. 12 gnolus sur un bateau profilé type "raie d'cul" : le premier gueule, le dernier barre, les dix du milieu rament, faut bien choisir son poste au départ ! A Kourou, une fois l'an, il y a la course des Maitres de la Pagaie. C'est un peu ambiance fête au village ou combat de lutte suisse : tu manges et tu bois en regardant les autres sués sous 35° à l'ombre. Mais c'est assez impressionnant à voir... et à tester. Je mets ça sur ma todolist (le fait de faire de la pirogue, pas de manger et boire !).


La Guyane est une terre de découvertes, tant humaines que naturelles. Le terrain qui m'entoure (contrairement à tout ce qu'on pourrait croire de prime abord) est propice à moulte escapades ! Flyboard, trekking en foret, carbet, visites de vestiges du bagnes, îles du Salut, pirogues, wakeboard,  plage, baignade en fleuve, villages amérindiens, Hmongs, kayak... tout est possible ! J'essaie de vous en faire découvrir un petit bout, en espérant que ça vous plaise autant qu'à moi.

La bise.

When you're curious you find lots of interesting things to do*



Et on pagaie, on pagaie !
Mais où t'as mis les pagaies ?
Sous le grand cocotier !
Petite virée en kayak sur la cric Malmanoury, surnommée pour l'occasion la cric "j'ai faim"

Initiation au flyboard, photo prise juste à temps !

La cuisine bien cachée derrière le comptoir
(et c'est tant mieux !)

BBQ "Royan"
En attente de l'adaptateur pour fromage à raclette
La terrasse, avec vue sur jardin
Le salon. Reste encore un peu d'aménagement à faire, mais ça prend forme !
Pas de photos de ma chambre et de la chambre d'amis, mais elles sont bien là.
Les réservations sont pas chères ;)


*Walt Disney

samedi 10 septembre 2016

Le centre spatial, Spirou et Gaston

Chalut la compagnie !

Sapeerrrrrrrlipopette !
Quelques skypes, commentaires sur facebook ou messages watsapp m'ont bien fait comprendre votre frustration : "Saperlipopette ! Ce type nous a dit qu'il partait pour bosser ? Mon popotin oui ! C'est les grandes vacances à l'année !". Face à ces accusations d'une jalousie qui ferait rougir un papaver rhoeas, je vous répondrai en deux étapes.
La première consiste à vous répondre lâchement (et les plus mauvaises langues ne pourront me contredire) que cela ne change pas de d'habitude. Simplement, en Suisse, je n'avais pas de blog pour crier haut et fort sur la toile à quelle point ma vie était cool, les plus groupies d'entre vous le savaient déjà.

La deuxième étape consiste en cet article qui sera donc consacré au travail (purée, c'est lourd comme phrase !). Mais rassurez-vous, que point de lecture longue et fastidieuse, je tâcherais de garder une prose légère adaptée au niveau intellectuel de chacun (le miens en premier) et au pastis frais dont la couleur sied (du verbe seoir) parfaitement avec celle du transat sur lequel je suis. Cassons les tabous tout de suite, non je n'envoie pas de fusée dans l'espace ! Je dirais plutôt que je fais en sorte qu'elle puisse voler (à mon échelle, évidemment), vous comprendrez par la suite...

Commençons donc par une mini-présentation de l'environnement dans lequel je bosse, à savoir le Centre Spatial Guyanais (CSG - Cas Social Agravé - purée, ça en jette quand même !). Un de mes collègues et ami (ayant également fait l'EPFL et possédant un humour inversement proportionnel à sa masse capillaire) voulant garder l'anonymat nous avait envoyé une fois une petite carte qui décrit simplement le CSG de manière très explicite. Je vous laisse la lire, on se retrouve après...
700 km² et 1700 gulus à plein temps sur la base rien que pour envoyer des fusées (et des satellites) dans l'espace !


Du plus petit au plus gros, on trouve en premier le lanceur (=fusée) Vega. Imaginez 4 petits pétards chinois posés l'un par dessus l'autre et que l'on allume les uns après les autres et hop (!) 2 tonnes à 700 [km] d'altitude pour à peu près 30M€ le lancement (masse au décollage : 136t). Vega a été construit principalement par des italiens (d'ailleurs, j'ai appris un truc en écrivant cet articl: Vettore Europeo di Generazione Avanzata, pas peu fier les types !) et envois principalement des satellites scientifiques en orbite. 

Sans faire de polémique, l'Europe est une terre d'accueil. Niveau spatial, le grand copain actuel s'appelle la Russie, qui vend gentiment (mais pour quelque chose qui doit ressembler à 60-80M€, chiffre à vérifier) ses fusées Soyouz à l'ESA pour qu'on puisse en tirer depuis la Guyane. La il faut plutôt imaginer 5 énormes préparations coca mentos (avec 20 bouteilles de 1.5L côte à côte) tout en bas. Juste au dessus, une canette de 33cl fonctionnant sur le même principe. Et tout en haut, un échantillon coca vanille (voyez, un truc bien dégueu) que vous secouer bien avant d'ouvrir. Avec ce mélange, vous pouvez envoyer 9t au même endroit que Vega, ou alors 3.2t en orbite de transfert géostationnaire (masse au décollage : 300t).  Après, faut savoir que ce modèle est utilisé avec succès depuis plus de 60 ans, et qu'avec 1750 fusées construites (pour un taux de succès de 98% en comptant les échecs de début), le lanceur Soyouz (n'en déplaise à Ariane Espace) est le plus sûr existant aujourd'hui...

Et puis vient Ariane 5, le fleurons européen (et de la France, surtout), rien que ça ! La on augmente encore la dose : on prend la même préparation mentos que Soyuz, et on y accroche l'équivalent de deux Vega à gauche et à droite, et boum (masse au décollage : 750t) ! Avec ça, on envois 20t en orbite basse (ATV vers l'ISS), ou 10t en orbite géostationnaire pour grosso modo 150M€ le lancement...

Bref, mais à quoi ça sert tout ça ? Quel grand gaspillage de tunes ! Que nenni ! Dites vous que les films que vous regardez légalement sur internet à des taux de téléchargement de 50 Mbits/s, votre réseau 3,4,5,12g sur vos portables, vos box télévision numérique qui vous permettent de regarder 27 matchs de foot et de tennis en même temps, mais aussi les prévisions météos (ok, pas forcément un bon exemple !), les cartes géographiques, vos GPS, le nombre de pingouins qui se baladent sur la banquise, le réchauffement climatique, les armes nucléaires irakiennes... Tout ça n'existerait pas sans satellite !

Et moi dans tout ça ? J'apporte ma toute petite pierre à l'édifice. Vous vous doutez bien que pour envoyer tout ça en l'air, il y a pas mal d’infrastructures dont il faut s'occuper. C'est là que le "Bureau d'Etude et Travaux - BET" intervient. Une fuite d'eau, un nouveau bungalow, une remise à niveau de circuit d'air, un raccordement électrique, une passerelle d'accès, une salle blanche à installer... Le BET est là pour répondre à vos besoins ! Plus précisément, je fais partie du groupe méca-fluide du BET. Cela veut non seulement dire qu'on s'occupe du BBQ et de l'apéro, mais également d'installer, mettre à jour, raccorder, inventer, modéliser, désinstaller, créer, maintenir, réparer, tous les nouveaux/anciens équipements mécaniques et fluide de la base (de la bête rehaussement d'un chemin de câbles, au design et réalisation d'accès pour satellites, en passant par des remises à niveau de centrale de production d'air par exemple).

Je vais vous donner un exemple illustré afin que tout le monde comprenne.
- FIGURE 1 : Monsieur Ariane fait une demande au groupe méca du BET : "je veux une nouvelle passerelle d'accès pour aller chatouiller SPIP (Système de Préparation Induit Particulaire) qui est posé sur mon satellite SPIROU (Satellite Pour Idiot Rare Ou Inutile)".

Figure 1 : spécification du besoin par le client

- FIGURE 2 : du coup, je design la passerelle (que l'on nommera FANTASIO - Fabrication Assistée Nominale d'une Tour d'Accès Spécifique et Intentionnellement Orientée).

Figure 2 : traduction de la demande client et rédaction du dossier technique

- FIGURE 3 : on l'a fait fabriquer chez un de nos fournisseurs (GASTON : Guyane Assemblage Soudage Tuyauterie FerrOnerie et usiNage) 

Figure 3 : "Salut GASTON, laisse tomber ce que tu as déjà en retard, j'ai une affaire super urgente pour toi !"

- FIGURE 4 : on vérifie que le fournisseur n'a pas gaffé et qu'il n'a pas coupé en deux la passerelle (sous prétexte que le plan de fabrication possédait une vue en coupe*) ; on suit les travaux d'installation du matériel à l'endroit prévu ; on vérifie encore une fois que tout va bien.
*inspiré d'une histoire vraie


Figure 4 : "non di diou c'est pas ça que je voulais !"

- FIGURE 5 : si tout est ok, on donne les clés au client. Le bébé est à lui !


Et voilà, la boucle est bouclée ! En gros, je suis le projet de A à Z et je jongle entre les casquettes de commercial, ingénieur, chef de chantier... C'est ce qui rend le métier intéressant ! Alors non, je n'envoie pas de fusée dans l'espace, mais mon rôle est de faire en sorte que le terrain de jeu soit praticable en tout moment afin qu'elles puissent s'envoler...

Bon sinon, j'ai quand même été aux Iles du Salut - vestiges du bagnes et surtout baignades au programme - il y a deux semaines, à Cacao et son musée des insectes également, et on a eu un magnifique lancement de nuit fin août, mais j'ai déjà un peu trop écrit... donc je garde ça pour une autre fois (mais je vous balance quand même quelques photos, faut pas déconner :-P ).
Bisous Bisous.

Le ciel c'est bien, l'espace c'est mieux*



Ceci est une Ariane 5 qui décolle

*de moi

dimanche 14 août 2016

Qu'est-ce qu'on peut bien y foutre là-bas ?

Chalut la compagnie !

Hey mais de bleu, ça va ou bien ? Ca fait une de ces payes qu'on s'est pas vu ! Et oui, j'avais donné une espérance de vie de 6 mois à mon ordinateur en Guyane, il est finalement mort au combat fièrement début juillet... La catastrophe ! Enfin, le temps de commander le nouveau (en fait et surtout, le temps qu'il arrive à la maison*), j'ai pu mettre de côté quelques belles photos à vous partager (vous en avez de la chance ;-) ).
*NB : ne jamais utiliser l'expression "comme une lettre à la poste" en Guyane, vous risquer un choc culturel important).

Je préfère mettre les choses à plat tout de suite, le présent article (de même que le précédent, mais de manière encore plus prononcée) ressemble fortement à un récit de vacances permanente. Je tiens quand même à préciser qu'entre deux carbets, on bosse la moindre (ou du moins, on essaie :P)... Mais ça, c'est une autre histoire (donc un autre article).
Je vais faire une petite entorse à ce que je viens de dire, commençons par parler boulot ! Promis je fais pas long, juste pour vous dire que le 18 juin dernier, Ariane est partie vers d'autres cieux, avec passablement de retard (même les fusées se mettent à la mode Guyanaise). Lancement en fin de journée magnifique que l'on a été voir depuis un site nommé "Agami" situé à 7 [km] du pas de tir. 750t au décollage, 1200t de poussée, un gros pétard à 150M€ le lancement, faut pas se planter ! Sensation impressionante, à venir voir absolument !


Début juillet, une amie d'Amélie et Nico est venue passer un mois de vacances. Du coup, visites et découvertes au programme. C'est avec plaisir (pour moi en tout cas, pour eux, faudra leur demander !) que j'ai pu me greffer à leur programme, et découvrir ainsi un peu plus ma terre d'accueil ! Week-end prolongé du 14 juillet, Fête Nationale, on en a profiter pour déguerpir à l'ouest !

C'est parti ! Direction Ayama... non, Amala... yama, argh, Amala yalamipo, yamapo, argh ! Bref direction le pays des moustiques pour y voir des tortues (ah voilà, c'est Awala Yalimapo !). Une balade en forêt, un couché de soleil magnifique et une tortue luth plus tard, on reprenait la voiture direction Saint-Laurent du Maroni, son fleuve (le Maroni donc), ses pirogues, son marché, et ses vestiges du bagnes. 
Lever de soleil à Awala-Yalimapo
D'ailleurs, la visite guidée du camp de la transportation était vraiment enrichissante. Il faisait pas beau vivre dans le coin à l'époque, mais ça vaut la peine de comprendre pourquoi (je vais pas vous faire un cours d'histoire maintant !). Bon après 4 heures de balades en pirogue et un petit tour par un village amérindien et au Suriname (une frontière, quelle frontière ?), il faisait faim ! Et paf, ça tombait bien, petit souper amérindien de prévu (pas con les mecs quand même). En entrée : un petit reste de la chasse de la journée (je sais tjs pas ce que c'était, mais c'était très bon!) de la cassave (du manioc en gros);  en plat principal : du poisson (je sais plus lequel non plus, de l'acoupa peut-être*) cuit au BBQ dans des feuilles de bananier accompagné de riz et salade de papaye ; en dessert : une bonne salade de fruit. On était repus !
* Mise à jour : le poisson, c'était du "jamais goûté" (en français dans le texte) ! Il doit son nom à celui qui en a mangé pour la première fois !

Camp de la transportation - cellules

Pfiou, une bonne grosse sortie ! Heureusement, on avait la semaine pour récupérer, car ce n'était pas fini. Week-end suivant, on change de paysage. Fini le hamac, on part à Cayenne. Nuit à l'hôtel (oh un lit !) et départ pour une journée bâteau, direction l'île du Connétable, réserve naturelle protégée et ses 30000 oiseaux en période de migration réparti sur 3 hectares. L'îles a été longtemps exploité par les américains qui en exploitait le phosphore (de la fiante d'oiseau, du granit, et paf ! Ca fait du phosphore !). C'est à cette exploitation qu'on doit la forme actuelle de l'île. De nouveau, une guide très sympa, plein d'explications intéressantes.


Sur le chemin (ou la voie plutôt) du retour, arrêt pour pique-niquer sur l'ilet la mère (si vous vous poser la question, il y a effectivement l'ilet le père juste à côté). But de l'opération : fraterniser avec les saïmiris, petits singes tout sauf peureux, attention à vos sandwichs ! (Certains ont essayé, ils ont perdu). Un vieux sage m'a dit un jour (et les copains de l'EPFL le reconnaitront) : "le langage de l'ingénieur, ce sont les images). Du coup, je vous laisse en profiter :



Qui chasse qui ?
Ca fait caca partout, et ça vie dedans
Une des six espèces d'oiseaux de l'île, la seule dont j'ai oublié le nom !



Camp Cariacou
Vous l'avez compris, on a passé une excellente journée. Je note ce petit coin sympa dans un coin de ma tête pour les futures visites ! Tout comme notre programme du dernier week-end, le camp Cariacou ! 1h de pirogue sur le Kourou, arrivée dans un cadre idylique, et activités au programme : marches en forêt amazonienne avec un guide amérindien (qui lui est pieds nus !), tressage de feuille de palmier, route du rhum, kayak, tir à l'arc, manger, dodo. Un tout bon week-end les pieds sous la table !


Voici donc un gros résumé du mois de juillet qui fut bien chargé ! Comme d'habitude (mouais, au bout de trois articles, peut on parler d'habitude ?) Je vous laisse avec quelques photos supplémentaires. Avec en avant première celle de la soirée pool-fondues afin de fêter dignement notre Fête Nationale, avec plein de produit bien de chez nous, fendant compris !

 Jwé bien ké makak mé pa pilé so latjo !

 

 

Si t'as l'impression d'être suivi, c'est pas qu'une impression









Poisson cuit dans des feuilles de banane
Notre carbet de luxe à Apatou



 




Transport maritime guyanais



Tout peut se transporter en pirogue !
Camp cariacou - il fait faim